Mobilité : l’hydrogène au service de la mobilité

Ce n’est pas un hasard si les comités Olympiques et Paralympiques ont choisi Toyota comme partenaire mondial officiel pour la période qui court de 2017 à 2024. Ces organisations planétaires reconnaissent l’avancée technologique du constructeur japonais en matière de mobilité durable. Dès les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, puis lors de ceux de Pékin en 2022 et de Paris en 2024, Toyota pourra déployer ses technologies hybrides, électriques et hydrogène, ses modules de conduite autonome et de sécurité active et passive, et ses dernières innovations liées à la voiture communicante.

L’organisation des jeux Olympiques de Tokyo bénéficiera d’une flotte diversifiée de véhicules hydrogène : berlines Mirai, bus Sora et chariots élévateurs à pile à combustible. Tout comme Toyota a lancé le premier véhicule hybride de série de l’histoire en 1997, il lance aujourd’hui la révolution hydrogène. Après avoir développé son premier prototype dès 1996, Toyota commercialise la Mirai depuis 2015, sans véritables concurrents à ce jour. Si Mirai signifie « futur » en japonais, Toyota décline l’hydrogène au présent avec cette berline qui se vend déjà à 3 000 exemplaires chaque année. Dès 2020, ces volumes devraient dépasser les 30 000 exemplaires annuels avec une capacité de production décuplée.

L’hydrogène en action

Le principe de la pile à combustible est simple : l’hydrogène réagit avec l’oxygène pour créer un courant électrique qui alimente le moteur. Absolument aucun rejet de polluant atmosphérique ou de gaz à effet de serre n’est à déplorer puisque la réaction chimique ne produit que de la vapeur d’eau.

De son côté, la France accélère sur la pile à combustible et sur l’hydrogène avec un plan de Hypedéveloppement depuis juin 2018. Vingt stations de ravitaillement sont opérationnelles dans l’Hexagone, une centaine devrait l’être à l’horizon 2023, et 400 à 1 000 en 2028. Et Paris peut s’enorgueillir de disposer de la flotte de taxis hydrogène la plus importante au monde. Émanation de la Société du Taxi Électrique Parisien (STEP), les taxis Hype y exploitent une centaine de véhicules à hydrogène dont une grande part de Mirai. D’ici fin 2020, ce parc comptera 600 voitures équipées d’une pile à combustible.

Fort de son expertise, Toyota développe des autobus zéro émission de ce type. En mars 2018, le constructeur a débuté la commercialisation de son Sora, le premier bus de série à hydrogène au monde. Plus de 100 Sora devraient être déployés au Japon et principalement dans la région de Tokyo d’ici à l’ouverture des Jeux Olympiques. En Europe, la technologie hydrogène de Toyota va équiper les bus urbains du constructeur portugais Caetanobus, avec les premiers exemplaires dans moins d’un an.

Toyota travaille aussi au développement d’un poids lourd hydrogène avec le prototype Beta qui a succédé en août 2018 à Alpha, premier démonstrateur mis en service en 2017.

Une mobilité propre pour chaque besoin

Toyota a pour objectif de couvrir tous les besoins de mobilité avec à chaque fois les technologies les plus respectueuses de l’environnement : l’électrique pour les trajets les plus courts, l’hybride et l’hybride rechargeable pour l’ensemble des usages, et l’hydrogène pour les moyennes et longues distances. À partir de 2020, le constructeur lancera dix véhicules 100 % électriques et va étendre significativement son offre hybride. Dès 2025, tous les véhicules de la gamme seront proposés dans une version électrifiée. Enfin, d’ici 2030, le groupe vendra 5,5 millions de véhicules électrifiés par an dont plus de 1 million de modèles zéro émission. La mobilité du futur est sur les rails.Taxis Hype


Toyota embarque sur Energy Observer
Energy ObserverEngagé sur la voie de l’hydrogène sur terre, Toyota investit cette technologie en mer. Partenaire d’Energy Observer à son lancement à Saint-Malo en 2017, le constructeur est resté à ses côtés en 2018 et 2019. Energy Observer est le premier bateau hydrogène autonome au monde à ne rejeter ni gaz à effet de serre, ni particules fines. Pendant six ans, ce navire teste des technologies embarquées dans les conditions les plus extrêmes. Le but : extraire l’énergie de la nature sans la polluer et promouvoir ces solutions. En utilisant une pile à combustible en lieu et place de batteries, Energy Observer pèse moins lourd, tout en arrivant à produire et stocker de l’énergie. Ce qui permet de lisser la production électrique indépendamment des conditions climatiques dont sont tributaires les installations éoliennes et solaires. Après avoir navigué au large des côtes françaises et en Méditerranée, Energy Observer parcourt l’Europe du Nord en 2019 et compte rejoindre Tokyo pour les Jeux Olympiques de 2020.

Des véhicules 100 % connectés
Depuis janvier, tous les nouveaux modèles de Toyota et Lexus s’équipent de l’eCall. Et au deuxième trimestre, une solution de télématique permettra aux entreprises de piloter et d’optimiser leur flotte à distance. La remontée des consommations de carburant, des données techniques et d’informations diverses contribuera à anticiper les entretiens, à limiter les risques de panne ou à diminuer la sinistralité et les dépenses, tout en assurant la promotion de l’éco-conduite.
En Europe, le constructeur a créé une division dédiée aux services connectés. Ouverte en avril 2018, cette filiale a pour mission de déployer des solutions sur mesure pour les marchés européens. Basé à Londres et lancé avec un investissement initial de 5 millions d’euros, Toyota Connected Europe devrait employer entre 45 et 50 personnes. Outre des services de gestion de flotte à distance et d’autopartage, cette division développera la plate-forme de services de mobilité de Toyota.
Lors des Jeux Olympiques de 2020, Toyota pourra aussi démontrer l’efficacité de ses technologies connectées pour lutter contre les embouteillages, la pollution atmosphérique et les accidents. En parallèle, le constructeur testera des véhicules autonomes dans deux quartiers de Tokyo. Il déploiera aussi son service e-palette de navette électrique et autonome, et ses véhicules d’assistance WelCab pour les personnes à mobilité réduite. Sans oublier ses outils de mobilité personnelle comme l’i-Road, soit un véhicule électrique qui embarque trois personnes dans 1 m de long.

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