L’autopartage oui, mais pas pour toutes les entreprises

« Sous ce seuil, les coûts sont trop élevés au regard des gains, souligne-t-il. Nous sommes sollicités par des entreprises qui veulent déployer dix à quinze véhicules en autopartage. Nous leur expliquons que cette démarche n’a pas d’intérêt économique et nous les envoyons à nos clients qui opèrent des flottes également pour le grand public avec un modèle économique pertinent. »

Pour Grégory Ducongé, seules les grandes entreprises peuvent avoir intérêt à déployer leur propre flotte en autopartage. « Et encore faut-il s’organiser en matière d’avantage en nature quand les véhicules peuvent être employés le soir ou le week-end pour des besoins personnels. Quoi qu’il en soit, l’autopartage ne peut se substituer aux véhicules de fonction », poursuit-il. Pour Vulog, le schéma le plus efficace consiste à obtenir un tarif préférentiel auprès d’un opérateur déjà implanté et à négocier l’utilisation d’un certain nombre de véhicules par jour.

Avec 834 véhicules en parc, le groupe Daher ne dira pas le contraire. Afin d’offrir un service de mobilité à ses salariés, ce spécialiste de l’aéronautique s’appuie sur les technologies de Mobility Tech Green. Outre une solution d’autopartage classique avec un retour à l’endroit de la prise en charge, Daher fait rouler cinq Zoé en free floating : aucune station ne leur est consacrée, ces voitures sont localisées et empruntables à partir d’un smartphone et les utilisateurs peuvent les laisser à n’importe quel endroit. Mobility Tech Green a enrichi sa solution e-colibri d’un outil d’intelligence artificielle pour trouver rapidement un autre véhicule lorsque le premier n’est pas disponible. « Deux points nous ont séduits : la technologie très avancée et la possibilité de créer un outil sur mesure », avance Marc Passani, gestionnaire de flotte chez Daher.

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