Opel Corsa-e : l’électrique d’abord

Alors qu’elle était quasiment prête à entrer en production en 2017, la Corsa s’est retrouvée stoppée net dans son élan en raison du rachat d’Opel, propriété de General Motors, par le Groupe PSA. Les ingénieurs de la marque à l’éclair ont donc retravaillé à la vitesse de ce dernier sur une nouvelle plate-forme, la CMP et l’eCMP pour la version électrique. Cette plate-forme sert aussi de fondement à la nouvelle Peugeot 208 (voir notre brève) ou encore à la DS 3 (voir l’essai).

En revanche, le style de la nouvelle Corsa (4,06 m de longueur, soit 4 cm de plus) est resté celui de la marque allemande, tant pour le design extérieur policé et sobre, que pour la planche de bord. Celle-ci ravira tous ceux qui n’apprécient pas le petit volant et le tableau de bord masqué par ce dernier.

330 km d’autonomie pour la Corsa-e

Mais la surprise avec cette dernière Corsa, c’est sa commercialisation en version électrique Corsa-e d’abord, puis dans ses versions thermiques entre la fin de cette année et le début 2020, avec l’ouverture du carnet de commandes dès cet été. Une stratégie qui permet de ne pas faire d’ombre à sa cousine proche, la Peugeot 208 dont elle reprend l’intégralité des groupes motopropulseurs. À commencer donc par le moteur électrique de 100 kW/136 ch et 260 Nm de couple, alimenté par une batterie de 50 kWh assurant 330 km d’autonomie en WLTP.

La recharge de la batterie de 50 kWh à 80 % de sa capacité se fait en 30 minutes. Cette batterie est garantie huit ans et la Corsa-e accepte toutes les options de chargement : câble, wallbox ou borne de recharge rapide.

Du côté des moteurs thermiques, on retrouvera le 1.5 l turbodiesel PSA de 100 ch ainsi que le 3-cylindres 1.2 l essence en 75 et 100 ch. Suivront de plus petites puissances en diesel et de plus importantes en essence. Les tarifs seront connus dans quelques semaines.

 

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