Mortalité routière : – 1,4 % en 2017
Comme annoncé en février, la mortalité routière a légèrement baissé : 3 684 personnes ont perdu la vie sur les routes françaises en 2017, soit 54 personnes de moins et – 1,4 % comparé à 2016. Cela équivaut à 53 personnes tuées par million d’habitant, un peu plus que la moyenne européenne en 2016 (50,5).
En revanche, les autres indicateurs ont affiché une hausse : le nombre d’accidents corporels a ainsi augmenté de 2,2 %, le nombre de personnes blessées de 1,3 % et le nombre d’hospitalisations de 2 %.
En France métropolitaine, la mortalité routière a baissé de 0,8 % : 3 448 personnes sont décédées en 2017, soit 27 de moins qu’en 2016. Là encore, les autres indicateurs sont moins positifs : 73 384 personnes ont été blessées (+ 1 %) dans 58 613 accidents corporels (+ 1,9 %). Parmi elles, 27 732 ont dû être hospitalisées (+ 2 %) et « une sur dix gardera des séquelles lourdes », précise l’Onisr.
Même constat en Outre-mer où la mortalité routière a diminué de 9,6 % (236 décès), mais les accidents ont augmenté de 8,9 %, les blessés de 8,9 % et les hospitalisations de 3,2 %. La mortalité a en particulier touché les automobilistes (96 décès), et la majorité des personnes décédées ne portaient pas leur ceinture de sécurité.
France métropolitaine : plus d’accident « en solo »
Les statistiques sont plus détaillées pour la métropole. Elles révèlent que les automobilistes représentent 51 % de la mortalité routière en 2017 avec 1 767 décès, un chiffre stable comparé à 2016 (+ 7 morts).
À noter également que la mortalité des usagers de véhicules utilitaires a diminué de 24 % en 2017, soit 31 décès de moins par rapport à 2016. « Ce résultat exprime globalement une baisse de la mortalité dans les accidents impliquant un véhicule utilitaire (315 tués au total, contre 420 en 2016 et 373 en 2015) », précise l’Onisr.
Les circonstances des accidents ont elles aussi évolué : l’observatoire a constaté une hausse des collisions « en solo » qui représentent 38 % des décès (19 % de motocyclistes et 65 % d’automobilistes).
55 % des décès sur les routes bidirectionnelles les plus fréquentées
La mortalité a en outre augmenté sur les autoroutes (+ 4 %) avec 282 décès en 2017. « Ces chiffres sont à rapprocher de l’augmentation des vitesses moyennes de 4 à 5 km/h des véhicules de tourisme, observée depuis 2012 sur le réseau limité à 130 km/h », a affirmé l’Onisr. Ce sont toutefois sur les routes situées en dehors des agglomérations que surviennent 63 % des accidents routiers, avec 2 156 décès en 2017. Et les routes bidirectionnelles les plus fréquentées concentreraient 55 % de la mortalité routière, rappelle l’Onisr en pleine polémique sur la mesure des 80 km/h.
À lire également : 80 km/h : l’Onisr soutient l’application généralisée de la mesure
L’observatoire indique de plus que le facteur vitesse a été la cause principale des accidents mortels entre septembre 2014 et décembre 2017 pour 45 % des auteurs présumés de la tranche 18-24 ans et pour 41 % des 25-34 ans, deux populations parmi les plus à risque. « Mais sur routes bidirectionnelles, ces taux montent respectivement à 47 % et 45 % », ajoute l’Onisr. L’alcool et l’usage illicite de stupéfiants sont également en cause dans respectivement 27 % et 45 % des décès des 25-34 ans.
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