Renault lance une offensive environnementale
Renault annonce le renouveau de sa norme Eco 2. Elle sera désormais une signature dont les véhicules les plus vertueux de chaque catégorie pourront bénéficier.
Lancée en 2007, la norme Eco 2 prend aujourd’hui un virage pour le moins vertueux. Alors que jusqu’ici, 78 % des ventes de véhicules neufs de Renault en Europe étaient éligibles à cette norme environnementale, celle-ci devient, avec le lancement du Kadjar, une signature apposée sur le modèle le plus vertueux dans chacune des gammes du constructeur.
Pour obtenir cette signature, les modèles doivent : être équipés d’un moteur Euro VI b ; émettre moins de 120 g/km de CO2 ; être fabriqués dans une usine ISO 14001 ; être recyclables à au moins 85 % ; et contenir des matières plastiques issues à au moins 5 % du recyclage.
Le Kadjar est le premier modèle éligible en diesel 110 ch (boîtes manuelle et automatique). D’ores et déjà disponible, il sera rejoint dès septembre et la sortie des moteurs Euro VI b par d’autres modèles : la Clio en diesel 90 ch, en essence 90 ch ainsi qu’en GPL, le Captur en diesel 90 ch (boîte automatique et manuelle), le Scénic en 110 ch et enfin le nouvel Espace en diesel 130 ch. À noter que les futurs Mégane et Talisman, la remplaçante de la Laguna, auront chacune un modèle éligible.
Ainsi renforcée, la signature Eco 2 devrait concerner « 30 à 35 % des ventes de véhicules neufs en Europe », a précisé Jean-Philippe Hermine, directeur du plan environnement du constructeur, lors d’une présentation à la presse.
Quid de Kangoo et Dacia ?
Si Renault « ne veut pas faire de différenciation entre particuliers et professionnels, il est sûr que les flottes sont particulièrement intéressées par Eco 2 », a précisé Philippe Hermine. Du fait notamment qu’une majorité des véhicules Eco 2 sont des diesels. Du côté des grands absents d’Eco 2, le représentant de Renault a annoncé « que les VUL et la marque Dacia n’étaient pas concernés aujourd’hui, mais pourraient l’être dans un futur proche ».
Par cette initiative, le constructeur souhaite mettre en avant ses efforts environnementaux. Philippe Hermine n’hésitant pas à rappeler que « Renault a réduit son empreinte carbone de 12,4 % dans le monde depuis 2010 » ou encore qu’« une Clio en 1995 rejetait 195 g de CO2 pour 600 km d’autonomie alors qu’en 2015, elle n’en rejette 97 g pour 1 200 km d’autonomie. »
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