Alfa Romeo Giulia : le retour aux affaires
Alternative au premium germanique, la future Giulia se profile pour l’instant sous la silhouette spectaculaire d’une version Quadrifoglio Verde.
Lors de la présentation à la presse, il a fallu faire preuve d’imagination pour déceler sous les lignes musclées de cette très performante Giulia Quadrifoglio Verde, celle qui endossera le rôle d’une frugale et très convenable berline familiale. Pour en avoir une idée, il convient de gommer son caractère impétueux en la débarrassant de ses prises d’air outrancières, de ses multiples appendices aérodynamiques, ainsi que de ses ailes rebondies couvrant ses roues de grande taille.
Une fois épurée de tous ses artifices sportifs, la Giulia ne pourra cacher s’être inspirée des productions d’outre-Rhin. De profil, il y a de la BMW Série 3 dans ses lignes. Mais de face, la confusion s’avère impossible grâce au fameux biscione (symbole de Milan) ornant la monumentale calandre, elle aussi très caractéristique de la marque.
Pour le reste, les responsables se montrent prolixes sur « la mécanique des émotions » déclenchée par le lancement de la Giulia qui symbolise la renaissance d’Alfa Romeo. Mais demeurent discrets sur ses caractéristiques. À défaut d’en connaître les dimensions, tout juste apprend-on que la Giulia repose sur une nouvelle plate-forme à géométrie variable qui servira de base à sept lancements de modèles au cours des trois prochaines années, dont deux SUV, une grande berline et un coupé.
La répartition des masses tournera à l’équilibre parfait (50/50) entre les trains avant et arrière. À ce propos, les liaisons au sol sont aussi inédites et l’emploi du carbone et de l’aluminium dans la réalisation de la structure et des éléments de carrosserie devrait conférer une relative légèreté sur la balance.
La propulsion se veut de rigueur mais des versions 4-roues motrices figureront au catalogue. En dehors du V6 biturbo de 510 ch animant cette Quadrifoglio Verde (0 à 100 km/h en 3,9 s), les ingénieurs restent muets sur les versions à venir. On peut penser que le V6 3.0 diesel, déjà actif sous le capot de la Maserati Ghibli, sera mis à contribution dans une configuration à double turbo ; il coiffera des 4-cylindres dont l’objectif sera de se montrer aussi vertueux que leurs concurrents allemands.
Selon toute vraisemblance, nous n’examinerons pas l’aménagement intérieur de la Giulia avant le Salon de Francfort. Les premiers essais suivront et son apparition ne se fera pas dans les concessions avant le printemps prochain.
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