Le retour de l’essence : un problème pour les flottes ?
Dans une récente étude, Autovista pointe le retour de l’essence chez les particuliers. Un renouveau du marché qui pourrait avoir des conséquences au sein des flottes.
Et si le diesel n’était plus l’avenir de l’automobile ? Alors que les motorisations vertes progressent petit à petit au sein du marché, les motorisations essence retrouvent également de l’allant. Ainsi, dans une étude, Autovista note que, sur les cinq premiers mois de l’année, la part du diesel est tombée à 49,8 % des immatriculations de VP neufs chez les particuliers, contre 56,9 % un an plus tôt. Une réalité qui n’atteint pas encore les flottes comme en témoigne les 94,9 % de VP neufs diesel achetés en 2014.
Cette baisse des ventes de véhicules diesel est notable chez les constructeurs généralistes. Ces motorisations ont représenté 48,68 % des ventes de Citroën sur les quatre premiers mois de 2015, 51,14 % pour Peugeot et 46,98 % pour Renault. Même tendance chez Ford (41,94 %), Opel (42,7 %) ou Volkswagen (45,3 %). En revanche, le premium résiste, le diesel constituant 71,74 % des ventes chez Audi, 86,89 % chez BMW et 83,48 % chez Mercedes.
Si cette tendance ne touche actuellement que le marché des véhicules neufs, Autovista annonce cependant que « la profonde divergence de demande entre particuliers et professionnels pourrait cependant devenir problématique ». Et le spécialiste de l’information et des solutions à destination du marché automobile de s’inquiéter : « Jusqu’ici, la commercialisation des véhicules en buyback sur le marché VO ne causait pas de souci, mais qu’en sera-t-il dans trois ans lorsque les volumes actuellement engagés auprès des sociétés (90 % de diesel) arriveront sur un marché VO devenu, comme le marché VP, demandeur d’essence ? »
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