Europe : des VUL toujours plus vertueux
Selon les derniers chiffres de l’Agence européenne pour l’environnement (EEA) repris par l’ACEA, le taux moyen d’émissions de CO2 des VUL en circulation en Europe a poursuivi son recul en 2014.
En effet, ce grammage moyen s’est établi à 2014 à 169,2 g/km de CO2, soit une baisse de 2,4 % par rapport à 2013.
Erik Jonnaert, secrétaire général de l’ACEA, explique ce progrès : « Les constructeurs ont investi des milliards d’euros afin d’améliorer les performances de leurs véhicules en consommation et en rejets de CO2. Ces investissements ont permis de faire reculer le grammage moyen de 4 g en 2014 par rapport à 2013. » Et Erik Jonnaert se veut optimiste : « L’industrie automobile poursuivra ses efforts afin d’atteindre l’objectif de 147 g de CO2 à l’horizon 2020. » La diversification des motorisations proposées pour les VUL, telles que l’électrique, l’hydrogène ou le GPL semblent représenter autant de pistes pour atteindre cet objectif.
L’EEA note cependant que les modèles électriques ne constituent encore qu’une fraction confidentielle, quoiqu’en légère augmentation, des immatriculations de VUL. En 2014, cette proportion a été estimée à 0,5 %. Et en appelle de ce fait aux gouvernements européens : « Les différents gouvernements se doivent d’intensifier leurs aides pour un déploiement plus large des motorisations alternatives. Avec deux axes : le développement d’un réseau de recharge et l’incitation pour les consommateurs à choisir ces véhicules vertueux », détaille Erik Jonnaert.
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