La procédure d’homologation plus stricte dès septembre 2019

Alors que la procédure d’essai WLTP concernera désormais tous les véhicules immatriculés dans l’UE le 1er septembre 2019, le reste de la procédure d’homologation va devenir plus strict à la même date.

Tout d’abord, l’implémentation de la procédure d’essai complémentaire RDE (pour Real Driving Emissions) – qui mesure les émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de particules en conditions réelles de conduite – va franchir une nouvelle étape. Pour rappel, le test RDE étape 1 a été introduit le 1er septembre 2017 pour les nouveaux modèles immatriculés dans l’UE. À partir du 1er septembre 2019, ce test sera obligatoire pour tous les modèles.

À noter qu’un « facteur de conformité » s’applique aux émissions d’oxydes d’azote (Nox) mesurées pour tenir compte des incertitudes liées aux essais en conditions réelles de conduite. Dans l’étape 1, ce facteur de conformité est de 2,1, ce qui signifie la valeur mesurée en conditions réelles de conduite ne doit pas dépasser 2,1 fois la valeur mesurée selon le cycle WLTP. Le seuil légal établi pour les essais WLTP étant de 80 mg/km, les moteurs doivent donc émettre au maximum 168 mg/km de NOx pour répondre à la norme d’émission européenne, dénommée Euro 6d-temp.

Les émissions d’évaporation mesurées, y compris en service

En parallèle, une procédure d’essai pour les émissions d’évaporation (EVAP) sera introduite à compter du 1er septembre 2019 pour tous les modèles immatriculés. La procédure mesure les vapeurs d’hydrocarbures qui s’échappent d’une voiture garée chaude dans une chambre d’essai et pendant 48 h.

Enfin, l’UE a également revu la procédure de vérification des émissions des véhicules en service. Désormais, la conformité en service (ISC pour In Service Conformity) sera vérifiée sur des véhicules à la route au minimum depuis 6 mois ou ayant parcouru au moins 15 000 km depuis leur immatriculation, sans dépasser comme auparavant 5 ans en service ou 100 000 km. Les émissions d’évaporation devront de même être vérifiées entre 12 mois ou 30 000 km et 5 ans ou 100 000 km.

De ce fait, la norme d’émission en vigueur à partir du 1er septembre 2019 – qui indique les seuils d’émissions à ne pas dépasser et les procédures à utiliser pour les mesurer – a été baptisée Euro 96d-temp-EVAP-ISC.

Une surveillance de la consommation à bord et un test RDE durci dès janvier 2020

Prochaine étape : l’introduction de dispositifs de surveillance de la consommation à bord (OBFCM), qu’il s’agisse de carburant ou d’énergie électrique, dès le 1er janvier 2020 pour les nouveaux modèles de véhicules légers et dès le 1er janvier 2021 pour tous les modèles immatriculés (avec un an de décalage pour les modèles les plus lourds).

La procédure d’homologation évoluera également avec le passage au test RDE étape 2 pour les nouveaux modèles en janvier 2020 et pour tous les modèles en janvier 2021. Dans l’étape 2, le facteur de conformité pour la mesure des émissions de NOx sera ramené à 1,0, avec une marge d’erreur de 0,5. Les moteurs pourront donc émettre jusqu’à 120 mg/km de NOx – soit 50 % de plus que le seuil de 80 mg/km – pour se conformer à la norme qui sera alors dénommée Euro-6d-ISC-FCM.

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